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L’éthique est-elle une source d’humanisme ?
01/07/2024
L’éthique n’est qu’un ensemble de principes qui nous est propre pour ce qui nous semble constituer le “Bien commun” et pour une sécurité tant espérée, autrement, il n’est qu’illusion. Parce que le monde ne s’est pas construit sur l’éthique, mais sur des magouilles et compagnies.
Seul le Machiavélisme nourrit les intérêts de chacun et de leur impact sur le monde et peut être - tout aussi - source d’humanisme.
Ainsi, on peut en déduire que l’éthique est recherchée par ceux qui se sentent perdus dans un monde de brute ou sont en quête d’humanisme voir d’amour dans leurs interactions.
L’éthique est-elle, alors, un outil pour affronter et transformer le chaos de ce monde ?
Dans l’éthique, on se forge un idéal pour survivre ou résister à notre environnement tout en prenant en compte notre vécu.
Mais avoir l’éthique pour guide, c’est considérer que la vie est injuste et que la bonté doit primer. Or, la justice et l’éthique sont des notions bien trop vastes pour être similaire dans toutes les consciences et la bonté exprimé au travers de l’éthique a ses limites comme toute autre chose.
L’éthique est-elle la foi des individus dépourvus de croyances religieuses et d’enseignement religieux ?
En quoi se construire une éthique peut contribuer au mieux-être ?
Peut-on se forger une identité au travers d’une éthique ?
Les Dix commandements, la Kabbale, La Bhagavad Gîtâ,.. . Les lois morales les plus anciennes ne manquent pas pour l’humanité,
S’il existe déjà des règles d’éthiques en ce monde alors pourquoi avons-nous besoin de s’en approprier davantage ? Est-ce les conséquences d’une société individualiste qui a besoin de retrouver un certain humanisme ou de faire face à des révolutions technologiques et biotechnologiques qui évoluent trop rapidement ?
il y aurait donc, deux éthiques interreliées : l’éthique universelle et l’éthique individuelle.
Avons-nous besoin d’une loi morale pour s’accomplir ou pour se rassurer ?
Si un individu se forge une loi morale parallèlement à l’éthique universelle, c’est que celle-ci ne lui a pas été transmise dans sa famille - sa communauté, qu’il y a un rejet de certains principes ou qu’il y a une volonté de s’affirmer avec de nouveaux principes, de nouvelles valeurs.
En effet, on retrouve la notion d’éthique dans l’esprit de communauté lorsque des valeurs sont établies par celle-ci.
Par exemple : les chartes de valeurs, ou d’éthique dans les organisations associatives, religieuses et les corporations. Autrefois, il en était de même dans certaines familles, notamment les familles nobles qui affichaient leurs armes (armoiries, blasons) avec une devise rattachée à ses valeurs.
Si l’éthique est propre à chacun, alors elle trouve sa source dans nos persuasions liées à notre environnement perçu.
Par exemple, nous pouvons être persuadés qu’une certaine façon de penser, d’agir ou de se comporter est mauvaise comme son contraire, mais il n’est pas impossible qu’il soit les deux à la fois ou complémentaire comme pourrait se traduire l’expression : “Un mal pour un bien.”
Dans ce cas, l’éthique est-elle une façon d’apprivoiser notre environnement ?
Pourquoi se forger une éthique si le monde est régi entre le bien et le mal ?
La loi morale favorise-t-elle l’éveil des consciences ?
Si l’éthique n’est qu’un commandement de valeur que l’on se donne pour convenir aux “bonnes meurs” et paraître en paix avec soi-même et avec le reste du monde. L’éthique serait donc, une quête d’intégrité envers soi-même et envers les autres qui sera toujours, à la fois bonne et mauvaise parce qu’elle n’échappe pas à la binarité de ce monde et n’est pas synonyme de paix.
Toutefois, la loi morale peut incarner la voie de réalisation au service de l’amour et de la Paix.
¯\_(ツ)_/¯
DINA
Dina de Hillerin
2024